Dans un champ de coquelicot [Jill]

Karen sortait tout juste de cours de maths en compagnie d'une de ses camarades de classe. Ayant quelques difficultés en mathématiques, elle s'était énormément concentrée pendant l'heure si bien qu'elle avait un peu le cerveau en bouillie et un léger mal de crâne. C'était la même chose pour son amie qui déclara d'une voix lasse qu'elle allait aller dans un bar en ville pour se remonter le moral. Karen refusa, avec gentillesse, de l'accompagner: les bars ne faisaient pas partis de ses lieux de fréquentation habituels. Son sac à dos turquoise pendant sur une de ses épaules, la jeune fille sortie du lycée en se demandant ce qu'elle pourrait faire du reste de sa journée. Il était à peine 16h00 et elle n'avait pas envie de rentrer tout de suite chez elle. En fait, elle s'ennuyait un peu dans son appartement et passait la majorité de son temps à apprendre ses leçons où à se plonger dans de volumineux romans qui auraient pus décourager quelques mauvais lecteurs. Elle continua à marcher dans les rues de la ville en se demandant où elle pourrait se rendre. Les boutiques? Non... Elles étaient bondés et de toute manière elle n'avait pas envie de faire du shopping. Aller boire un verre quelque part? Non plus... Elle avait déjà une bouteille d'eau dans son sac, inutile de dépenser de l'argent pour rien. La plage? Elle n'en avait pas envie ce jour-là. Puis, une idée lui vain: pourquoi pas les champs? Elle n'y était pas allée faire un tour depuis longtemps et elle aimait bien se longer des champs de blés ou s'allonger au milieu des champs de fleurs. Sa décision prise, Karen prit la direction des champs.

Dix minutes plus tard, Karen arriva à l'endroit où s'étendaient des champs à perte de vue. La jeune fille ne fit pas beaucoup plus de pas. A sa droite, se trouvait un magnifique champ de coquelicot, ces jolies fleurs rouges dans lesquelles se logeaient une ou deux abeilles qui faisaient leur travail de butinage. Elle hésita quelques instants à s'y aventurer: elle ne savait pas si cela appartenait à quelqu'un. Mais si c'était le cas et que le propriétaire la voyait, elle risquait bien de se faire virer à coups de baton! C'est alors qu'elle vit des endroits où les coquelicots étaient quelque peu aplatis. Cela voulait donc dire que des personnes étaient déjà venues avant elle, donc pas de soucis à se faire! Rajustant son sac sur son épaule, elle se fraya un chemin à travers les fleurs. Ne voulant pas créer d'autres "creux", elle se dirigea vers un endroit où les fleurs étaient couchés et s'arrêta. Elle posa doucement son sac sur le sol et s'allongea au milieu des fleurs. Elle soupira de contentement: elle adorait se trouver au milieu de la nature. Souriant, elle resta là, allongée, une légère brise lui caressant le visage et remuant doucement ses cheveux.

Les cours pouvaient paraitre bien long, surtout quand on voyait tout le temps que cela demandé à de simples lycéens. Mais Jill ne faisait pas partit de ceux qui se plaignaient tout le temps et surtout pas du lycée et de ses enseignements. Bien au contraire elle aurait aimé pouvoir faire des cours en plus, étudier plusieurs langues par exemples. Elle faisait déjà de l'anglais, de l'allemand et en dehors elle apprenait aussi l'italien. Mais elle avait très envie d'apprendre des langues beaucoup plus varié comme le chinois, le russe, l'espagnol et bien d'autres. Après ses cours elle passa à son casier posa quelques affaires et en pris d'autres. Puis elle fonça à la bibliothèque travailler et lire quelques livres. La tête enfoncée derrière un livre elle ne cherchait pas à parler aux autres, ni même à savoir ce qui pouvait bien se passer autour d'elle. Jill était partit dans son univers et rien ne pourrait l'en sortir...

*Driiiiiiig Driiiiiiig Driiiiiiig.*

Mis à part cette horrible sonnerie bien entendu -_-. Elle n'avait pu passer qu'une heure tranquille à étudier et puis il avait faillit que des garçons se perdent ici et viennent la charrier. La jeune fille ne chercha pas à se défendre, elle ne dit mot, fit tomber ses affaires dans son sac, jeta ce dernier sur son dos et partit en trompe. Elle monta sur son vélo pédala comme une folle jusqu'à chez elle. Jill courra presque jusqu'à sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il était pourtant hors de question pour elle de se laissait sombrer dans la tristesse ou la colère. Dehors il faisait beau et l'après-midi était loin d'être fini. Elle détacha ses cheveux les laissant tomber en une cascade bouclé sur son dos. Elle se refit un brin de toilette et sortit de chez elle sans son sac cette-ci. Elle reprit son vélo et se remit à pédaler. Elle ne cherchait pas à se rende dans un endroit précis, il lui sembla même un instant qu'elle suivait un peu le sens du vent. Ainsi elle arriva jusqu'à un immense champ de coquelicots. Elle s'enfonça dans un petit chemin de terre et continuer à pédaler sur son vélo. Quelques minutes plus tard elle s'arrêta et allongea son vélo au milieu de quelques fleurs. Le sol n'était pas assez droit pour qu'elle puisse correctement mettre la béquille de son engin. La jeune fille se doutait que peu de personne s'aventurait dans ce coin là de la ville et pourtant elle vit un peu plus loin des fleurs aplatit à un endroit. Jill étant curieuse de nature à ces heures perdues elle décida d'aller jeta un œil. Elle s'approcha discrètement, mais quand elle vit qui était allongé elle ne sa cacha plus et dit timidement en regardant le visage de la jeune fille allongée dans l'herbe :

"Salut Karen. Tu bronzes ?"

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