~ James Devil

Caractère : James est quelqu'un d'affreusement calme et cette tranquillité ce traduit avant tout dans le ton de sa voix. Les mots qui sortent de sa bouche sont suaves et doux presque autant que ses lèvres sont charnues et rosées. Il se perd souvent dans ses pensées et passe pour un vrai tête en l'air. Pourtant le compositeur est très terre à terre. Il a appris à vivre au jour le jour et les relations quasi inexistantes de son enfance l'ont poussé à s'isoler et même à éviter la compagnie. Mais James n'est pas quelqu'un d'insociable pour autant. Doté d'un charisme hors norme, il s'impose sans qu'il ait besoin d'ouvrir la bouche. Dans une autre situation il aurait très bien pu s'imposer en tant que leader. Mais méfiez vous des apparences car au fond de lui même c'est un adolescent encore en phrase de rébellion. Faites attention au loup qui dort, il pourrait vous surprendre.
En amour il a encore beaucoup de mal à afficher ses sentiments aux yeux des autres. Il s'impose une certaine pudeur notamment à cause d'une brûlure qui marque la totalité de son omoplate droit.


On ne peut pas dire que son comportement soit meublé de nombreux tics ou manies mais plus d'habitude. Ainsi James début toujours une journée par une bonne tasse de café dans laquelle il trempe une tartine de confiture. Un rituel qui s'est installé à travers le temps. Au même titre, il part courir une fois par semaine pour entretenir sa forme.

Histoire : 20 Mai 1991 ; Hôpital de Manhattan.
Au fin fond de l’étage maternité (troisième, pour les curieux), dans une salle suffisamment grande que pour accueillir un gynécologue, deux infirmières, une femme vachement dilatée et un homme en même temps stressé et surexcité, un petit bonhomme ayant quelques petits cheveux tout foncés plaqués sur sa tête sortit d’un endroit peu commun, mais un endroit par lequel chaque personne passe un jour ou l’autre, de toute façon. Ouvrant la bouche, il inaugura majestueusement ses poumons dans un cri ingrat mais magnifique pour les parents, tous deux présents dans cette pièce. Ethan, le père, un homme d’affaire pas mal connu à New York pour être le PDG d’une boîte pharmaceutique importante. La mère, Mary, styliste suffisamment réputée pour avoir épousé Ethan.
La première question à se poser, c’était son nom. Tous deux occupés, ils avaient reportés ce « problème » à plus tard, pendant trop longtemps apparemment. Alors la mère fut prise d’une folie furieuse lorsqu’on lui demanda le nom de son fils. « James ».

Trente-six mètres carrés. Peinture fraîche, bleu clair. Berceau en chêne. Et surtout tout un attirail de jouets et de peluches. Le voilà chez lui. Une courte description de la chambre de James s’imposait dans ce cas là. Car lorsqu’on arrive plus ou moins 10 ans plus tard, on la voit bien changée. James était ce qu’on appelle un « adolescent précoce ». Il commençait l’acné (et même si c’est pas super à 10 ans, ça veut dire qu’il n’en aura plus à 13), grandissait assez vite, écoutait du hard rock pour faire « grand » et avait des chaussures de skateur. Un peu rebelle, mais chaque enfant passe par là un jour où l’autre. Il avait pas mal de potes, était dans une école privée pour enfants de riches et fréquentait la bourgeoisie, savait nouer une cravate et se gominer les cheveux quand il fallait sortir dans une soirée avec ses parents. Arrivé à 15 ans, il avait légèrement changé. Il arborait un style plus classe, pas négligé pour un sou. Sa mère étant styliste, il savait toujours comment s’habiller en fonction de la mode. Il avait une garde robe bien remplie et savait parfaitement comment accorder les couleurs. Il laissait pousser ses bouclettes dans tous les sens mais se coupait quand même souvent les cheveux – pas trop courts. Il était devenu un ado modèle. Il avait de bonnes notes en cours. Beaucoup d’amis. Il fréquentait le beau monde, la « Jet 7 » comme on dit. Il sortait pas mal mais buvait avec modération, ne fumait que des substances légales et en petite quantité. Ses amis voyaient en lui un type respectable, naturel, sympa et drôle. Il se reconnaissait en cette description. C’était tout à fait lui.

A 17 ans, il dut se décider à choisir une université. Bon nombre de ses amis partaient pour des universités prestigieuses, même ceux qui n’en avaient aucune capacité. Il aurait pu y aller pour toutes les raisons du monde. Mais c’était un peu plus compliqué. Il était légèrement perturbé, à ce moment là. Il venait de se faire plaquer. Ses parents avaient divorcé, sa mère ayant été découverte dans les bras d’une fille, par James en personne, dans une boîte de nuit vachement trop branchée pour une mère de la quarantaine. Il se décida de ne pas faire comme tout le monde. Choisit une université beaucoup plus banale, où il pourrait par exemple choisir de fréquenter des gens moins riches mais qui devaient par exemple avoir une meilleure expérience de la vie. Peut-être. Il se décida à s’inscrire dans une université Californienne. C’était quand même pas mal. En étudiant une section comme, quoi, la médecine ? Il avait toujours aimé se lancer dans quelque chose qu’il pensait détester pour se rendre compte qu’au contraire, c’était passionnant. Il n’aimait pas tellement la médecine, ou du moins n’y avait jamais songé. Mais dès les premiers cours, il se rendit compte que c’était sa voie. Maintenant, il est ici et je peux vous assurez qu’il conte bien y rester. Célibataire. Pourtant, quelques personnes le tenteraient peut-être, mais il a suffisamment donné dans les histoires d’amour pour le moment.

Description physique : La première chose que vous remarquez chez lui se sont ses yeux. Bleutés, si le diamant avait opté pour une autre couleur il aurait certainement pris celle-ci. Ces derniers ressortent d’autant plus que son teint est mâte et ses cheveux courts châtains. Ses lèvres charnues et rougeâtres ne rechignent pas contre un baiser. Le soleil pigmente la peau de ses joues de tâches de rousseur à peine visibles. Un nez fin et droit apporte une dernière touche de douceur à son visage gracieux. Une barbe de quelques jours lui donnent un air négligé très apprécié chez la gente féminine. Pourtant c’est d’avantage un manque de volonté qu’un choix.
Son cou laisse apparaître une pomme d’Adam sur lequel on aime glisser un doigt avant de parcourir des épaules carrées et un torse musclé. Svelte et bien battît on lui fait souvent l’éloge de son fessier agréablement bombé sur lequel des mains viennent souvent s’égarer.

James est du genre à enfiler la première chose qui lui tombe sous la main. En règle générale un jean s’associe facilement à un T-short basique ne le mettant pas forcément en valeur. L’élégance n’est recherchée que dans de rares instants tels que les réunions de travail ou les cérémonies comme le mariage ou un anniversaire. Les costumes lui vont comme un gant et sont plutôt révélateurs de son charme.


Attitude: Tout fonctionne par catégories ou groupes de nos jours. Celle de James serait le type BCBG. Toujours habillé avec classe, il a une allure libérée que l'on pourrait donner à tous ces étudiants que l'on voit sortir des facs littéraires ou artistiques. Et pourtant, il fait médecine. James a une certaine assurance qui en fait craquer plus d'une, il le sait mais reste d'un tempérament modeste, prêt à aider n'importe qui sur son chemin. En compagnie de ses amis, James se montre le plus souvent très sociable.