Morgan O'Dea's links Bordélique, incompréhensible, borné, solitaire, doux, taquin, paresseux, câlin.
A sept ans, j'ai tenté de tuer ma petite sœur. Par jalousie. Je fus exilé, envoyé loin comme un chien galeux dont on a peur. Je n'ai pas pu suivre une scolarité normale. dès que cela ce sût, plus aucune école ne voulut de moi. Les parents sont si craintifs. Pourtant, c'était une erreur, un geste qui m'a échappé. Un désespoir profond. J'ai appris à la maison et ne connaît rien d'autre que cette ville chaude et amère. L'Irlande ? Ce n'est plus qu'un souvenir, et je me demande si je n'ai pas rêvé d'y être né. C'est l'an dernier que je suis retourné au lycée, que je me suis de nouveau sociabilisé, sans vraiment le vouloir. Et si de nouveau, je faisais mal ? Et si de nouveau, on me reprochait mon erreur d'enfance ?
Je cherche...... Une personne qui était dans le même établissement que lui petit, et qui saurait ce qu'il cache. Mais ce n'était qu'une rumeur, n'est-ce pas ?
... Un pense-bête humain qui serait dans sa classe et lui servirait de voisin pendant les cours, ainsi que de distributeur de papiers, de crayons et d'agenda vivant. Parce que Morgan, il oublie toujours tout. parfois même son sac.
... Quelqu'un chez qui il peut se réfugier quand il n'a pas envie de rentrer chez lui ni de dormir dans la rue (chose assez courante, vu à quel point il hait sa famille d'accueil).
Et tant d'autres choses, à vous d'imaginer !
- - - - LIENS - - - -
« C’était un gage ! »Lily FoxLes jeux des filles, cela n’a jamais été très amusant quand on est un garçon. La corde à sauter, la marelle… Et les gages. Des jeux de primaires, pensait Morgan. Au lycée, c’était fini, corde à sauter, marelle et gages. Il faut croire que non. Lorsqu’il vit Lily, la belle Lily s’approcher de lui et demander si il voulait bien sortir avec lui, le damoiseau ne réussit à articuler qu’un « oui » timide. Quand elle se mit à rire, il resta tout d’abord perplexe, puis quand elle lui avoua que c’était un gage, Morgan hésita entre la rage et la honte, quand il vit ses amies derrière elle pouffer. Pour se venger, Morgan a alors décidé de lui faire une guerre d’usure. Au lieu de la plaquer contre un mur et de s’expliquer, le jeune homme y va tout doucement, par petites touches… Lui marcher sur les pieds, la bousculer… Tout est bon pour l’embêter.
« Tu sais où sont les ornithorynques ? »Anna WithwashAnna, il l’a rencontré au zoo, vers ses onze ans. A cette époque, il était passionné par les animaux, surtout ceux qui étaient étranges, comme les rats-taupes nus ou les ornithorynques. Ne trouvant pas leur enclos, Morgan a abordé une jeune fille d’à peu près son âge et lui a demandé si elle savait où se trouvaient ces étranges canards à poils. Elle n’en savait pas plus que lui et ensembles ils se mirent à arpenter le zoo de long en large pour tenter de les trouver. Ils ne les trouvèrent pas, mais se lièrent d’amitié. Une amitié fragile, courte, car quand ils durent se séparer pour rentrer chez eux, ils ne se revirent pas après. Jusqu’à maintenant. Morgan n’est pas sûr, mais Anna ressemble beaucoup à la jeune fille du zoo, mais n’ose pas l’aborder. Est-ce vraiment elle ? Il ne sait pas.
« Je ne serai pas le dernier ! »Jill parkerCe qu’il y a d’horrible quand on ne veut pas prendre un gramme, c’est qu’on ne mange pas. Ou du moins, pas assez. Juste ce qu’il faut pour éviter de tomber raide mort en faisant du sport. L’adolescent a peur des ballons, est essoufflé après trois mètres et tombe d’inanition au bout de dix minutes. Le lien entre Jill et Morgan, c’est ça, d’ailleurs. Leur nullité sportive aberrante. Mais hors de question d’être tout en bas de la liste ce sont dit les deux jeunes personnes, et tous deux ce font la guerre. Celui qui sera dernier de la classe a perdu.
« Besoin d’un chauffeur, mademoiselle ? »Sofia BlackC’était une sacrée soirée. Ils devaient être moins de cinq à être encore lucide, et Morgan faisait partis de ceux-là. C’est qu’il ne boit pas. Mais Sofia, si, elle boit, et même beaucoup. La demoiselle s’était retrouvée, en fin de soirée, à danser sur les voitures. Rien de grave, direz-vous, mais comment allait-elle rentrer dans cet état ? Il n’y avait plus de place pour dormir dans la maison, et Morgan a donc prit l’initiative de la ramener chez elle. Depuis, ils entretiennent une amitié à la fois distante et proche, se lançant des piques et des mots à la gueule, comme d’autres disent qu’ils s’aiment. Une vision comme une autre du copinage. Aussi, c'est devenu son chauffeur attitré. Si ce n'est pas du luxe, ça !